• l'enfer au paradis fin

    Suite et fin de mon post précédant (l'été de mes 18 ans)

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    Les jours suivants mon sourire, ma joie de vivre naturelle sont parti...

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    Je compte les jours qui me séparent de mon retour en France pour pouvoir retrouver un semblant de sérénité, loin de lui.

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    Je ne dis rien à Sabrina même si elle me pose des questions depuis quelques jours. Je lui dis que j'ai le mal du pays...elle me crois.



    Voilà 4 jours que je ne dors plus... plus que 10 jours avant de rentrer chez moi...



    Tous ses regards sur moi toutes ses angoisses tous ses moments de trouille indicible qu'il me touche à nouveau je suis à bout de nefs.



    En fin d'après midi, nous rentrons de la plage. Comme depuis quelques jours il y a un souci d'écoulement dans la douche « familiale » nous sommes obligés d'utiliser la douche qui se trouve dans la chambre des parents.

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    Sabrina passe la 1ere sous la douche.



    Je prends encore sur moi pour pénétrer dans la chambre à coucher de mon agresseur et ne rien faire paraître de mon angoisse.

    <o:p> </o:p>Sabrina et sa mère sont là je ne risque rien...pensai je
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    Je rentre donc dans la chambre doucement, ma serviette et mon gel douche à la main. Il n'est pas là, je ferme à clef derrière moi.



    Je pose mes affaires à l'entrée de la douche, retire mon paréo, ma jupe et mon maillot de bain et ouvre l'eau.



    L'eau coule sur mon visage, je fais le vide dans ma tête...

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    Tout d'un coup je sens ses mains me saisir et me plaquer contre le mur en béton brut.

    -tais toi ! si non je fais pareil a ta copine !


    Il a un petit couteau à la main et l'amène au niveau de mon visage

    -fais gaffe je pourrais m'en servir si tu cris
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    Les larmes coulent sur mes joues, mes jambes flageolent, j'ai envie de hurler mais aucun son ne sort de ma bouche. Je suis tétanisée.



    Il garde le couteau tout près de mon œil le poignet en appuis sur la paroi de la douche pendant qu'avec son autre main il retire son short et son slip.



    Il dessine ensuite les contours de mes seins avec le couteau. Je sens que si je bouge d'un millimètre il va me taillader la peau.

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    Il empoigne un de mes siens et fait semblant de vouloir couper mon téton avec son couteau.



    -Non...pas ça ... lui dit je la voix pleine de sanglots.

    -ça serai dommage hein ?! Alors tait toi ! Et ne bouge pas ! Si non je te plante !


    Il pose sont couteau sur le porte savon puis tout en me tenant un seins il rentre ses doigts dans ma chatte.



    L'eau coule toujours.



    Il retire ses doigts et les lèches goulûment.



    Il m'écarte les cuisses et enfonce son pénis gonflé dans mon sexe, Me prends par les hanches et me soulève légèrement.



    Le béton me griffe la peau. A chaque va et vient les frottements me brûlent davantage.



    Mon esprit est ailleurs, comme sorti de mon corps, je le vois faire mais je ne sens plus rien...



     Les gestes qui suivront seront ceux d'une machine sans âme.



    Il a cassé quelque chose en moi, pillé mon esprit.

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    La douche deviendra un rituel des plus cruel.



    Tous les soirs il m'obligera à prendre ma douche quand il le décidera. Par un code gestuel connu de nous deux,il me faisais signe d'aller à la douche.

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    Un soir j'ai bien essayé de me défendre, il m'a enfoncé son couteau dans la main....



    J'aurai pu mourir ce jour là...

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    Sans un mot tous les soirs je lui obéirai, morte de peur. Et tous les soirs il me plaquera contre ce mur de béton froid et douloureux. Souvent il me forcera à avaler son sperme dégelasse, et m'enfoncera sa langue au fond de la gorge à m'en donner des haut le cœur. Cela le fera rire...

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    Pendant 10 jours, jusqu'à mon retour en France, je fus à sa disposition...



    Quand il le pouvais il me touchait, me salissais me rabaissait.

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    Je ne me souviens pas très bien des 15 derniers jours de ces 3 mois passé là bas...

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    J'en ai fait des cauchemars toutes les nuit pendant des années jusqu'à ce qu'un homme, plus doux, plus sensible, « moins sexuel » que  les autres me prenne la main et le cœur et m'aide à ne plus avoir peur.

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    Je suis (j'étais(?)) une dominatrice.



    Par peur de redevenir soumise sans doute.



    Par peur de mes 18 ans...

    <o:p> </o:p>Aujourd'hui je me sens libérée. J'ai envie de me laisser guider...

  • Commentaires

    1
    Mercredi 31 Janvier 2007 à 09:36
    j'ai fait court
    cette fois :) j'espere que certains appreciront ;) bises a tous !
    2
    Mercredi 31 Janvier 2007 à 09:38
    bonjour ma belle,
    long ou court, j'aime toujours autant te lire! moi je fais dans la longueur ces deux derniers jours, chacun son tour alors ;-)! baisers pour toi, heureuse que le cauchemard soit enfin fini pour toi et que la sérénité t'ai rejointe
    3
    Mercredi 31 Janvier 2007 à 10:00
    merci ;)
    je susi sereine ce matin :) et toi n'use pas trop le capot de la voiture ;) bisous ma puce
    4
    Mercredi 31 Janvier 2007 à 10:03
    Ma belle,
    c'est Fleur qui lustre le capot des voitures... baisers pour toi
    5
    Mercredi 31 Janvier 2007 à 10:21
    se laisser aller
    à la douceur, se laisser prendre par la main et par le coeur, voilà qui est mieux, enfin....... bises coquines Claudia
    6
    Mercredi 31 Janvier 2007 à 10:23
    coucou je tu elles
    j'arrive chez toi :) contente de te voir toujours au rdv :) gros bisous
    7
    Sascha
    Mercredi 31 Janvier 2007 à 11:25
    je suis là
    baisers....partout!
    8
    Mercredi 31 Janvier 2007 à 11:31
    ;)
    bisous partout partout ausszi ! je suis revenue mais je t'ai raté:( ca sera pour une prochaine fois bisous mon chéri ;)
    9
    Mercredi 31 Janvier 2007 à 11:35
    envie...
    ... de se laisser guider... En voila un programme qui laisse entrouverte la porte de tous les plaisirs...
    10
    Mercredi 31 Janvier 2007 à 17:19
    Cela se termine...
    sur une note positive. Tant mieux ! Bisous !
    11
    Mercredi 31 Janvier 2007 à 20:46
    j'aurais pas aimé..((
    d'avoir 18 ans dans ces conditions la ...mon Dieu,mon Dieu,..j'en reste tétanisée .Bizz Claudia
    12
    Pierre
    Mercredi 6 Juin 2007 à 15:11
    grand huit
    j'en ai l'estomac retourné, le coeur serré. Le style y est, c'est d'autant plus percutant. Une douche froide qui me laisse un goût de bile dans la gorge.
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